bienvenue sur le blog de l’ICEEIO


   Ce site sur l’Islam ouvert à tous sans distinction, en français, s’adresse au monde francophone dans son ensemble.    L’ICEEIO est une association de soutien, de formation et d’entraide destinée à ceux qui désirent se convertir à l’Islam, qui sont convertis ou qui sont intéressés de connaître mieux l’Islam par le dialogue et le partage ouvert à tous (inter religieux). Notre but n’est pas de créer une communauté de musulmans francophones dans son sens propre, car l’ICEEIO est pour tous les musulmans et musulmanes quelles que soient leurs nationalités et pays. Toutefois afin de palier à un manque important ressenti et constaté pas la majorité des convertis de langue francophone (enquête réaliser depuis plus de 10 années), nous nous devions de créer cette structure afin de palier aux problèmes dûs aux démarches des futurs et nouveaux convertis tant sur le plan spirituel, intellectuel, psychologique et social afin de faciliter leur épanouissement et leur intégration au sein de la communauté musulmane et dans leur vie quotidienne dans les pays de langues francophones connaissant bien les difficultés rencontrées et qui sont souvent mal compris ou peu pris en considération par un certain nombre de  musulmans d’origines étrangères qui ne sont majoritairement pas familiers à la vie du converti de culture et de tradition française, ce qui provoque malheureusement trop souvent des conséquences dramatiques spirituelles et psychologiques aux nouveaux convertis qui se retrouvent isolés et désemparés par ces faits.

L’iceeio a pour but une aide pratique et suivie à tous ceux et celles qui désirent accomplir une démarche de conversion à l’islam en proposant aux candidats des cours adaptés, des formations de base à l’Islam théorique et pratique et délivrance du certificat de conversion. Aux nouveaux convertis, un suivi tant d’ordre spirituel, social et psychologique. Pour les musulmans de langue française, l’icceio  utilise différents supports pouvant être utile à la propagation de l’islam dans leurs langues d’origine. L’iceeio n’a d’autre vocation que d’apporter l’islam tel qu’il est et non selon la pensée de tel ou tel groupe qui reste un choix personnel. La liberté d’appartenance à tel ou tel mouvement appartient à chacun et respectons cela, considérant tous les musulmans comme frères et soeurs et n’avons pas à juger même si ,nous ne partageons pas les mêmes idées.Il en va de même pour la politique qui n’a pas sa place ici appartenant à chacun d’être libre de ses tendances. Nous pouvons partager nos différences, nos idées, notre pensée mais en aucune manière porter atteinte à un musulman quel qu’il soit.

L’institut reconnaît les 4 écoles juridiques: hanafisme (de Abû Hanifâ, 700-767);  malékisme (de Malîk Ibn Anas qui vécu entre 712 et 796) ; chaféisme de Al-Shafi’i 768-820) ; hanbalisme de Ibn Hanbal (781-856).
Concernant les branches de ces écoles, elles sont à l’appréciation individuelle. Nous reconnaissons tout groupe conforme l’Islam, la chari’a et sunnah.

L’I.C.E.E.I.O, se donne aussi pour but de présenter dans un esprit d’ouverture et de dialogue (inter religieux) permettant à ceux qui se posent des questions d’en savoir plus sur les textes, la croyance en l’islam et du musulman, sa véracité examiné à la lumière des écritures des autres livres principalement judéo chrétien.

La mission de l’ICEEIO est d’agir activement en développant les outils permettant un meilleur épanouissement spirituel, social et économique de la communauté musulmane francophone et des convertis afin et de leur offrir des services appropriés qui répondent à leurs attentes spécifiques et de travailler ensemble à leur intégration.

Les objectifs sont nombreux mais s’accordent entre eux et sont complémentaires:

1)- Regrouper les musulmans et musulmanes de France et de tout pays de langue francophone et leur offrir un cadre de vie spirituelle et socio culturelle islamique, en harmonie avec la société à laquelle ils appartiennent.

2)- Renforcer et augmenter les capacités d’action de la communauté

3)- Apporter  informations, conseils et enseignements dans le respect strict des convictions de chacun.

4)- Mise à disposition du service d’enseignement  et de conseil approprié en vue de ceux et celles qui désirent se convertir à l’Islam dans une totale liberté d’adhésion et de choix. Le certificat de conversion à l’Islam est remis dès la conversion.

5)- L’ICEEIO possède sa structure humanitaire indépendante et spécifique à ses buts. Elle peut en certains cas s’associer à d’autres associations humanitaires musulmanes pour des actions spontanées.

6)- Doter la communauté musulmane française d’une infrastructure adéquate qui répond à ses spécificités et veiller à la bonne marche d’une telle infrastructure.

7)- Faire connaître la communauté musulmane et l’Islam au sein de la société française et avoir une stratégie de communication pour préserver son image positive auprès de l’opinion publique

8)- Promouvoir de bonnes relations ainsi qu’une étroite collaboration avec d’autres institutions, associations et organismes musulmans en accord avec la pensée de l’ICEEIO.

LES BIENFAITS DE LA SOURATE YA SIN


LES BIENFAITS DE LA SOURATE YA SIN

Yâ-Sîn fait partie des sourates salvatrices (mou’awwidhât)

Le prophète a dit : « Toute chose a un cœur, le cœur du coran est la sourate Yâ-Sîn. »
«
 Celui qui la récite, Allah lui inscrira une récompense qui équivaut a dix fois autant la lecture de tout le coran » rapporté par Tirmidi

Cette sourate est célèbre également car elle a sauvé le Prophète, bénédictions et saluts sur lui, au moment où il quittait sa maison à la Mecque pour émigrer à Médine. Sa maison était alors encerclée par tout un groupe de Quraychites armés qui voulaient le tuer. En sortant de chez lui, le Messager de Dieu se mit à réciter la sourate Ya-Sin. Arrivant au verset suivant : « Nous plaçons une barrière devant eux et une barrière derrière eux. Nous les envelopperons de toutes parts pour qu’ils ne voient pas.«  (Sourate Ya-Sin, verset 9), il leur jeta du sable au visage, ils baissèrent alors leurs têtes et le Messager put ainsi passer.

En plus de cette Tradition, il existe de nombreux hadith sur les vertus de cette sourate.

Ma‘qal ibn Yassar rapporte que le Prophète a dit : « Lisez la sourate Yâ-Sîn sur vos morts qui agonisent. »

‘Aïcha, qu’Allah l’agrée, rapporte que l’Envoyé de Dieu a dit : « Il y a dans le Coran une sourate qui intercède en faveur de celui qui la récite et expie les fautes de celui qui l’écoute. C’est la sourate Yâ-Sîn . »

Selon Mohammed Ibn ‘Othmân, Ibn Abî Chayba dans son « Tarîkh ». Ettabarâni et Ibn ‘Asâkir, ont rapporté que Khuraym Ibn Fâtik a dit :

« Je suis parti un jour à la recherche d’un chameau à moi. Or, à chaque fois (durant la période préislamique) que nous arrivions dans la vallée, nous disions :
« Nous nous mettons sous la protection du puissant de cette vallée ! ».
Je me suis adossé donc sur une chamelle et j’ai dit :
« Je me mets sous la protection du puissant de cette vallée ! ».
Mais voilà que j’entendis une voix qui me disait :
« Malheur à toi, mets-toi sous la protection d’Allah, le Majestueux, Celui qui a fait descendre les choses illicites et licites ! Proclame l’unicité d’Allah et ne te préoccupe pas des ruses des démons et de la crainte qu’ils veulent inspirer, tant qu’Allah est mentionné sur des distances et dans les sentiers de la terre et des montagnes ! La ruse des démons n’aura aucun effet devant la piété et les bonnes œuvres ! »
J’ai dis alors : « Ô toi qui me parles, que veux-tu dire par-là ? Veux-tu me guider ou m’égarer ? ».
La voix a répondu :
« Le Messager d’Allah comblé de bienfaits est arrivé avec Yâ-Sîn, les Hâ, Mim (sourates commençant par la formule Hâ Mim) et d’autres sourates détaillées ; il ordonne la prière et la zakât, et réprimande les gens qui adorent les idoles, car ce sont des actes répréhensibles ! ».
J’ai dis : « Qui es-tu ? ».
La voix m’a répondu :
« Un roi parmi les rois des djinns ; le Messager d’Allah m’a envoyé vers les djinns de Nedjd »
Je lui ai dit : « Y a-t-il quelqu’un qui voudra bien me ramener mes chameaux à ma famille afin que j’aille proclamer ma conversion ?! ».« Moi, je te les ramènerai ! » m’a-t-il ajouté.
Je suis monté donc sur un chameau et je suis parti à la recherche du Prophète.
Lorsque je suis arrivé (à Médine), il se trouvait sur la chaire de la mosquée. En me voyant, il m’a

dit : « L’homme qui t’a promis de ramener tes chameaux à ta famille, a tenu sa promesse ! ».
Rapporté par Ettabarânî dans « El-Kebîr » N° (4165/4166), par El-Hâkem (3/621) et par Ibn Abî Eddunya dans « El-Hawâtif » N° (94) avec chaîne de transmission faible.

En outre, d’après Ettabarânî dans « El-Awsat », Djâbir Ibn Samra a dit :
« Le Prophète récitait la sourate Yâ-Sîn dans la prière du sobh (aurore) ».

De son côté, Ibn Ennadjâr a rapporté dans son « Tarîkh » d’après Aboû Bakr Essaddîq qui a dit :
« Le Messager d’Allah a dit :

« Celui qui visite la tombe de ses deux parents ou de l’un d’entre eux, chaque vendredi, en y récitant Yâ-Sîn, Allah lui pardonnera pour chaque lettre de cette sourate ».
Ce hadith est qualifié de faible par Ibn ‘Adiyy dans son livre « Les hadiths faibles » (5/152).

Par ailleurs, Aboû Nasr Essadjzî a rapporté dans son livre « El-Ibâna » ce hadith de ‘Aïcha qu’il a qualifié de bon, qui dit :
« Le Messager d’Allah a dit: « Il y a dans le Coran une sourate appelée auprès d’Allah la « glorieuse » et celui qui la mémorise est appelé auprès d’Allah le « noble ». Celui qui la mémorise intercédera le jour de la résurrection en faveur de gens plus nombreux que Rabi’a et Modhar. Il s’agit de la sourate Yâ-Sîn »

D’après Ettermidhî, Ettabarânî et El-Hâkem qui l’a authentifié, d’après Ibn ‘Abbâs, ‘Alî Ibn Abî Tâleb a dit au Prophète :
« Ô Messager d’Allah, j’ai tendance à oublier les versets du Coran ! ».
Le Prophète lui répondit :
« Veux-tu que je t’apprenne des paroles dont te fera profiter Allah et dont Il fera profiter ceux à qui tu les enseigneras ? ».
« Oui, ô toi qui m’est plus cher que mon père et ma mère ! » dit ‘Ali.
Le Prophète lui dit alors :
« La nuit du vendredi, fais une prière de quatre génuflexions, en récitant dans la première génuflexion la Fâtiha (prologue) du Livre et Yâ-Sîn, dans la deuxième, la Fâtiha, Hâ Mim et la Fumée (Eddukkhân), dans la troixième, la Fâtiha et la Prosternation (Sadja) et dans la quatrième, la Fâtiha et le Pouvoir (El-Mulk). Une fois que tu auras terminé le tachahhud, tu loues Allah et tu fais Ses éloges, puis tu pries sur les prophètes et tu demandes pardon aux croyants, puis tu dis :
« Mon Dieu, fais-moi miséricorde, en me donnant la force d’abandonner les péchés tant que Tu me laisseras en vie ; fais-moi miséricorde en me donnant la force de ne pas m’occuper de ce qui ne me regard pas ; fais-moi don de la bonne observation dans ce qui te rend satisfait de moi ; je te demande d’illuminer ma vue parle Livre (le Coran), de rendre grâce à lui ma langue plus éloquente, mon cœur plus serein, ma poitrine plus dilatée ; je te demande de permettre à mon corps de s’y imprégner en me donnant la force de faire cela, car personne en dehors de Toi n’assiste dans le bien et n’aide dans cette voie ! ».
Accomplis cela trois ou cinq ou sept vendredis, et tu pourras arriver à mémoriser le Coran avec l’aide d’Allah. Aucun croyant ne s’y est jamais trompé à ce sujet ».
Après sept vendredis, ‘Ali est venu voir le Prophète en l’informant qu’il avait appris le Coran et le hadith. Le Messager d’Allah s’est exclamé alors :
« Tu es un croyant par le Seigneur de la Ka’ba ! Abâ El-Hassan (‘Ali) a acquis la connaissance ! Abâ El-Hassan (‘Ali) a acquis la connaissance ! ».
Rapporté par Tirmidhî (3570)

Le cheikh Mohammed ‘Alî Essaboûnî a écrit à ce sujet :

« La sourate Yâ-Sîn est une sourate mecquoise; elle traite de trois sujets principaux : la foi en la résurrection et en le rassemblement du Jour dernier, le récit des habitants de la ville (Antaqia) qui avaient rejeté le message des envoyés d’Allah, et enfin les preuves et arguments quant à l’unicité du Seigneur des univers ».
Cf Mohammed ‘Ali Essaboûnî . « Safwat Ettafâsir », tome 2, édition Dâr El-Coran El Karîm, Beyrouth, Liban .

Le Cheikh Mohammed ‘Alî Essaboûnî a dit à ce sujet dans son exégèse  » Safwat Essafwa »:

« Cette sourate a été appelée Yâ-Sîn parce que Allah l’a fait commencer par cette formule. Dans le commencement avec cette formule, il y a une indication sur le caractère miraculeux du saint Coran ».

Le Prophète, Bénédictions et salut sur lui, a dit de son côté :
« Toute chose a un coeur, et le coeur du Coran est Yâ-Sîn. J’aimerais qu’elle soit dans le coeur de toute personne de ma communauté« .Rapporté par El- Bezzâr.

D’après Abî Hurayra, le Prophète a dit:
« Celui qui récite Yâ-Sîn durant une nuit, par désir de la Face d’Allah, Allah lui pardonnera cette nuit ».Rapporté par Eddârimî, Ibn Mardawih et El-Bayhaqî.

Par ailleurs, El-Bezzâr rapporte d’après ibn ‘Abbâs que le Prophète a dit :
 » J’aurais voulu (c’est-à-dire Yâ-Sîn) qu’elle soit dans le coeur de toute ma communauté  »

Eddârimî rapporte que ‘Atâ Ibn Abî Rabâh a dit : » Il m’a été rapporté que le Prophète a dit :
 » Celui qui récite la sourate Yâ-Sîn au milieu du jour, ses besoins seront satisfaits « .
Ce hadith a été rapporté par Aboû Cheikh dans  » les mérites du Coran » et par Eddaylamî d’après Abî Dharr.

Eddârimî rapporte qu’Ibn ‘Abbâs a dit :
 » Celui qui récite Yâ-Sîn lorsqu’il se lève le matin, il lui sera accordé l’abondance de sa journée jusqu’au soir, et celui qui la récite la nuit, il lui sera accordé l’abondance de sa nuit jusqu’au matin« .

D’après Ibn Mardawih et Eddaylamî, Abî Edderdâ rapporte que le Prophète a dit :
 » Tout défunt au chevet duquel on récite Yâ-Sîn, Allah lui facilitera son trépas ».
Rapporté par Eddaylamî dans  » El-Firdaws » (6099).

El-Bayhaqî rapporte dans « Les ramifications de la foi  » d’après Abî Qabalâ qui a dit :  » Celui qui récite Yâ-Sîn, il lui sera pardonné ; celui qui la récite devant une nourriture dont il craint l’insuffissance, cette nourriture lui suffira ; celui qui la récite au chevet d’un mourrant, il lui facilitera sa mort ; celui qui la récite devant une femme qui éprouve des difficultés pour accoucher, il lui facilitera son accouchement ; celui qui la récite, c’est comme s’il a récité onze fois le Coran ; toute chose possède un coeur, et le coeur du Coran c’est Yâ-Sîn « .

muhib mohammad