LES BIENFAITS DE LA SOURATE YA SIN


LES BIENFAITS DE LA SOURATE YA SIN

Yâ-Sîn fait partie des sourates salvatrices (mou’awwidhât)

Le prophète a dit : « Toute chose a un cœur, le cœur du coran est la sourate Yâ-Sîn. »
«
 Celui qui la récite, Allah lui inscrira une récompense qui équivaut a dix fois autant la lecture de tout le coran » rapporté par Tirmidi

Cette sourate est célèbre également car elle a sauvé le Prophète, bénédictions et saluts sur lui, au moment où il quittait sa maison à la Mecque pour émigrer à Médine. Sa maison était alors encerclée par tout un groupe de Quraychites armés qui voulaient le tuer. En sortant de chez lui, le Messager de Dieu se mit à réciter la sourate Ya-Sin. Arrivant au verset suivant : « Nous plaçons une barrière devant eux et une barrière derrière eux. Nous les envelopperons de toutes parts pour qu’ils ne voient pas.«  (Sourate Ya-Sin, verset 9), il leur jeta du sable au visage, ils baissèrent alors leurs têtes et le Messager put ainsi passer.

En plus de cette Tradition, il existe de nombreux hadith sur les vertus de cette sourate.

Ma‘qal ibn Yassar rapporte que le Prophète a dit : « Lisez la sourate Yâ-Sîn sur vos morts qui agonisent. »

‘Aïcha, qu’Allah l’agrée, rapporte que l’Envoyé de Dieu a dit : « Il y a dans le Coran une sourate qui intercède en faveur de celui qui la récite et expie les fautes de celui qui l’écoute. C’est la sourate Yâ-Sîn . »

Selon Mohammed Ibn ‘Othmân, Ibn Abî Chayba dans son « Tarîkh ». Ettabarâni et Ibn ‘Asâkir, ont rapporté que Khuraym Ibn Fâtik a dit :

« Je suis parti un jour à la recherche d’un chameau à moi. Or, à chaque fois (durant la période préislamique) que nous arrivions dans la vallée, nous disions :
« Nous nous mettons sous la protection du puissant de cette vallée ! ».
Je me suis adossé donc sur une chamelle et j’ai dit :
« Je me mets sous la protection du puissant de cette vallée ! ».
Mais voilà que j’entendis une voix qui me disait :
« Malheur à toi, mets-toi sous la protection d’Allah, le Majestueux, Celui qui a fait descendre les choses illicites et licites ! Proclame l’unicité d’Allah et ne te préoccupe pas des ruses des démons et de la crainte qu’ils veulent inspirer, tant qu’Allah est mentionné sur des distances et dans les sentiers de la terre et des montagnes ! La ruse des démons n’aura aucun effet devant la piété et les bonnes œuvres ! »
J’ai dis alors : « Ô toi qui me parles, que veux-tu dire par-là ? Veux-tu me guider ou m’égarer ? ».
La voix a répondu :
« Le Messager d’Allah comblé de bienfaits est arrivé avec Yâ-Sîn, les Hâ, Mim (sourates commençant par la formule Hâ Mim) et d’autres sourates détaillées ; il ordonne la prière et la zakât, et réprimande les gens qui adorent les idoles, car ce sont des actes répréhensibles ! ».
J’ai dis : « Qui es-tu ? ».
La voix m’a répondu :
« Un roi parmi les rois des djinns ; le Messager d’Allah m’a envoyé vers les djinns de Nedjd »
Je lui ai dit : « Y a-t-il quelqu’un qui voudra bien me ramener mes chameaux à ma famille afin que j’aille proclamer ma conversion ?! ».« Moi, je te les ramènerai ! » m’a-t-il ajouté.
Je suis monté donc sur un chameau et je suis parti à la recherche du Prophète.
Lorsque je suis arrivé (à Médine), il se trouvait sur la chaire de la mosquée. En me voyant, il m’a

dit : « L’homme qui t’a promis de ramener tes chameaux à ta famille, a tenu sa promesse ! ».
Rapporté par Ettabarânî dans « El-Kebîr » N° (4165/4166), par El-Hâkem (3/621) et par Ibn Abî Eddunya dans « El-Hawâtif » N° (94) avec chaîne de transmission faible.

En outre, d’après Ettabarânî dans « El-Awsat », Djâbir Ibn Samra a dit :
« Le Prophète récitait la sourate Yâ-Sîn dans la prière du sobh (aurore) ».

De son côté, Ibn Ennadjâr a rapporté dans son « Tarîkh » d’après Aboû Bakr Essaddîq qui a dit :
« Le Messager d’Allah a dit :

« Celui qui visite la tombe de ses deux parents ou de l’un d’entre eux, chaque vendredi, en y récitant Yâ-Sîn, Allah lui pardonnera pour chaque lettre de cette sourate ».
Ce hadith est qualifié de faible par Ibn ‘Adiyy dans son livre « Les hadiths faibles » (5/152).

Par ailleurs, Aboû Nasr Essadjzî a rapporté dans son livre « El-Ibâna » ce hadith de ‘Aïcha qu’il a qualifié de bon, qui dit :
« Le Messager d’Allah a dit: « Il y a dans le Coran une sourate appelée auprès d’Allah la « glorieuse » et celui qui la mémorise est appelé auprès d’Allah le « noble ». Celui qui la mémorise intercédera le jour de la résurrection en faveur de gens plus nombreux que Rabi’a et Modhar. Il s’agit de la sourate Yâ-Sîn »

D’après Ettermidhî, Ettabarânî et El-Hâkem qui l’a authentifié, d’après Ibn ‘Abbâs, ‘Alî Ibn Abî Tâleb a dit au Prophète :
« Ô Messager d’Allah, j’ai tendance à oublier les versets du Coran ! ».
Le Prophète lui répondit :
« Veux-tu que je t’apprenne des paroles dont te fera profiter Allah et dont Il fera profiter ceux à qui tu les enseigneras ? ».
« Oui, ô toi qui m’est plus cher que mon père et ma mère ! » dit ‘Ali.
Le Prophète lui dit alors :
« La nuit du vendredi, fais une prière de quatre génuflexions, en récitant dans la première génuflexion la Fâtiha (prologue) du Livre et Yâ-Sîn, dans la deuxième, la Fâtiha, Hâ Mim et la Fumée (Eddukkhân), dans la troixième, la Fâtiha et la Prosternation (Sadja) et dans la quatrième, la Fâtiha et le Pouvoir (El-Mulk). Une fois que tu auras terminé le tachahhud, tu loues Allah et tu fais Ses éloges, puis tu pries sur les prophètes et tu demandes pardon aux croyants, puis tu dis :
« Mon Dieu, fais-moi miséricorde, en me donnant la force d’abandonner les péchés tant que Tu me laisseras en vie ; fais-moi miséricorde en me donnant la force de ne pas m’occuper de ce qui ne me regard pas ; fais-moi don de la bonne observation dans ce qui te rend satisfait de moi ; je te demande d’illuminer ma vue parle Livre (le Coran), de rendre grâce à lui ma langue plus éloquente, mon cœur plus serein, ma poitrine plus dilatée ; je te demande de permettre à mon corps de s’y imprégner en me donnant la force de faire cela, car personne en dehors de Toi n’assiste dans le bien et n’aide dans cette voie ! ».
Accomplis cela trois ou cinq ou sept vendredis, et tu pourras arriver à mémoriser le Coran avec l’aide d’Allah. Aucun croyant ne s’y est jamais trompé à ce sujet ».
Après sept vendredis, ‘Ali est venu voir le Prophète en l’informant qu’il avait appris le Coran et le hadith. Le Messager d’Allah s’est exclamé alors :
« Tu es un croyant par le Seigneur de la Ka’ba ! Abâ El-Hassan (‘Ali) a acquis la connaissance ! Abâ El-Hassan (‘Ali) a acquis la connaissance ! ».
Rapporté par Tirmidhî (3570)

Le cheikh Mohammed ‘Alî Essaboûnî a écrit à ce sujet :

« La sourate Yâ-Sîn est une sourate mecquoise; elle traite de trois sujets principaux : la foi en la résurrection et en le rassemblement du Jour dernier, le récit des habitants de la ville (Antaqia) qui avaient rejeté le message des envoyés d’Allah, et enfin les preuves et arguments quant à l’unicité du Seigneur des univers ».
Cf Mohammed ‘Ali Essaboûnî . « Safwat Ettafâsir », tome 2, édition Dâr El-Coran El Karîm, Beyrouth, Liban .

Le Cheikh Mohammed ‘Alî Essaboûnî a dit à ce sujet dans son exégèse  » Safwat Essafwa »:

« Cette sourate a été appelée Yâ-Sîn parce que Allah l’a fait commencer par cette formule. Dans le commencement avec cette formule, il y a une indication sur le caractère miraculeux du saint Coran ».

Le Prophète, Bénédictions et salut sur lui, a dit de son côté :
« Toute chose a un coeur, et le coeur du Coran est Yâ-Sîn. J’aimerais qu’elle soit dans le coeur de toute personne de ma communauté« .Rapporté par El- Bezzâr.

D’après Abî Hurayra, le Prophète a dit:
« Celui qui récite Yâ-Sîn durant une nuit, par désir de la Face d’Allah, Allah lui pardonnera cette nuit ».Rapporté par Eddârimî, Ibn Mardawih et El-Bayhaqî.

Par ailleurs, El-Bezzâr rapporte d’après ibn ‘Abbâs que le Prophète a dit :
 » J’aurais voulu (c’est-à-dire Yâ-Sîn) qu’elle soit dans le coeur de toute ma communauté  »

Eddârimî rapporte que ‘Atâ Ibn Abî Rabâh a dit : » Il m’a été rapporté que le Prophète a dit :
 » Celui qui récite la sourate Yâ-Sîn au milieu du jour, ses besoins seront satisfaits « .
Ce hadith a été rapporté par Aboû Cheikh dans  » les mérites du Coran » et par Eddaylamî d’après Abî Dharr.

Eddârimî rapporte qu’Ibn ‘Abbâs a dit :
 » Celui qui récite Yâ-Sîn lorsqu’il se lève le matin, il lui sera accordé l’abondance de sa journée jusqu’au soir, et celui qui la récite la nuit, il lui sera accordé l’abondance de sa nuit jusqu’au matin« .

D’après Ibn Mardawih et Eddaylamî, Abî Edderdâ rapporte que le Prophète a dit :
 » Tout défunt au chevet duquel on récite Yâ-Sîn, Allah lui facilitera son trépas ».
Rapporté par Eddaylamî dans  » El-Firdaws » (6099).

El-Bayhaqî rapporte dans « Les ramifications de la foi  » d’après Abî Qabalâ qui a dit :  » Celui qui récite Yâ-Sîn, il lui sera pardonné ; celui qui la récite devant une nourriture dont il craint l’insuffissance, cette nourriture lui suffira ; celui qui la récite au chevet d’un mourrant, il lui facilitera sa mort ; celui qui la récite devant une femme qui éprouve des difficultés pour accoucher, il lui facilitera son accouchement ; celui qui la récite, c’est comme s’il a récité onze fois le Coran ; toute chose possède un coeur, et le coeur du Coran c’est Yâ-Sîn « .

muhib mohammad